11/06/2017

ça a commencé comme ça

Pourtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi
Pourtant J'essaie de ne pas me laisser débordée par toutes mes émotions
qui sont plus sombres, à l'image de mes idées, sans toi
Pourtant J'essaie de rester au front, sans crever, sans toi
Pourtant J'essaie de garder la tète haute sans toi
Pourtant J'essaie de me satisfaire de ce que j'ai; de ce que je n'ai plus,
de ce que je peux et pas faire sans toi
Pourtant j'essaie de trouver une motivation, un espoir, une volonté sans toi
Pourtant j'essaie de me dire que je vaux la peine sans toi

Parfois je me dis que j'aurais préféré ne jamais faire ta rencontre, puis je pense à nos souvenirs et je ne peux m'imaginer toutes ces années sans toi.Tu étais étais ma force, ma volonté, mon espoir. Je t'ai connu au moment où je commençais à fuir ma réalité de façon débridé. 16 ans alcool, sex, cannabis, scarifications... Tu m'a sortie de ça, même avec tes faiblesse et ta maladresse. J'ai cru en toi puis en nous et en moi, j'étais intouchable à tes côtés. Pourtant tu ne m'as guère défendue dans des histoires, mais tu me protégeais à ta manière. Les mois passent et les années aussi, mes sentiments sont forts, sincères et démesurés... La jalousie, la peur de te perdre me fait perdre les pédales, on se confrontent, on se provoque et la maladie éclate.
Honnêtement je ne me suis raccroché pratiquement qu'à toi pour survivre à cette lourde épreuve... Tu passais au premier plan, je voulais t'épargner ma souffrance et ma peur. Je lisais sans cesse dans tes yeux l'inquiétude du lendemain, j'entendais la colère dans ta voix, je sentais la peur aux bouts de tes doigts... J'ai pas su te dire les choses avant, et encore aujourd'hui tout n'est pas écrit ...
J'étais persuadée, qu'en me battant avec rage et honneur, qu'en frappant la mort pour restée en vie, que  nous deux c'était invincible... 
Qui mieux placés que nous deux pour détruire tout ça...
On a eu peur, on étais dans l'incompréhension totale, et on à pris la fuite chacun de notre coté jusqu'à nous séparés avec dommages ... Toi tu t'es réfugié dans les soirées, les potes, les filles, la drague; le monde de la fête auquel je ne faisais plus partie, tu m'as fuit la où je n'avais plus ma place, parce que tu ne me l'a jamais rendue vraiment... Alors pour prouver que j'étais assez forte pour reprendre ma place, j'ai testé d'autre monde, et je suis tombée dans le plus sale et dangereux. Celui de la drogue, cocaïne, héroïne, lsd, mdma, crack... On étais encore ensemble mais avec une putain de distance. Tout cela m'a forgée par illusion à exister sans toi. Aujourd'hui dans ma tête, c'est soit la drogue est dans ma vie t tu n'y est pas, soit tu est présent et la drogue s'en va.
Elle m'a coupé mes émotions trop douloureuses, elle m'a donné confiance en moi quand j'étais effondrée de jalousie et de complexe et j'étais perdue, je te perdais aussi... Bien sur  il y à d'autre refuge, mais il n'y à que celui la qui étais à disposition simplement et rapidement.


J'aurais aimé ne jamais y toucher, ou que pour profiter gaiement,
pas pour me détruire, pas pour te punir, pas pour que tu me secoure ...
Parce que au fond je crois que cela fais 4 années que j'attend ton secours.
Que tu m'accorde ta confiance dans ma souffrance, ton pardon dans l'abandon,
ton amour dans ma vie.
Ne pas penser à toi m'est impossible, et même si tu n'es plus le même homme,
tu reste le mien dans mon cœur, dans mon âme.
Même si tu n'es plus le même je sais reconnaître ton odeur, et la chaleur de ton corps entre mille.
Il n'y à que cela qui me fasse vivre.

10/21/2017

Je me manques...

Voila 6 semaines que je me sens hors contrôle, vidée et si fragile.
Autant physiquement que psychologiquement.*
Je suis sortie il y à presque 1 mois, et cela fais trois week-end que je suis clouée au lit, de fièvre et de mal qui se diffuse comme un poison sulfureusement injecté.
Mais mon âme est bien plus mal en point, c'est elle qui détient la seringue, usée et désespérée, et usée encore et encore brisée.
-Depuis ces dernières semaines, je me sens à des années de mon corps, de mon esprit, de mon environnement, à des kilomètres de ma vie, sans contrôle ni compréhension de rien.
Mes pensées suicidaires sont moins fréquentes mais chaque réveil n'en ai pas moins jouissif ...

Et puis il y a cet homme pas inconnu, qui à croisé mon chemin le premier soir de ma sortie. La peur au ventre et ma boussole dans les talons, je me suis laisser portée, je l'ai laissé entrer dans mon intimité, dans mon quotidien et dans ma détresse.
Je me sens si vide et lasse, je ne suis pas vraiment la meilleure compagnie du bas de mes abysses...

-Lui est accroché, malade, divorcé, père sans aucun droit sur son enfant, sdf, drogué, effrayé mais attentionné, patient, compréhensif, mature, décidé?

Parfois j'aimerais qu'il parte, et puis quoi après?
Il est bon, et me soutien, m'aime malgré lui, ce sentiment amoureux d'insouciance.
Mon cœur est vide car il est perforé de toutes mes peines, regrets/remords, déchiré par cet espoir qui ne meurt pas de toi. 

*Toi à qui j'ai supplier de me garder en vie près de toi,
Toi qui ne m'a jamais secourue, défendue,
Toi qui à failli me tuer, et qui me tue chaque jours un peu plus.
Je suis morte dans un soupir de rien à foutre.
J'ai fais appel à ton cœur et ton âme à du prendre la fuite, 
pour ne pas me retenir, de pas me rattraper, pour ne pas me sauver.*




D'ailleurs qui à tenter de me sauver? pas moi. 
Je vis en dépendant des autres depuis tant d'année, et aujourd'hui je n'arrive plus à me laisser m'éprendre de quelqu'un.
Je comprend encore moins bien mes réactions, plus le temps passe et plus c'est difficile de me raccrocher à la réalité si dure, froide et épuisante.

Si tu savais dans l'état qu'il me récupère...

si inaccessible, si effondrée, si fatiguée...

Parfois il ne peut me toucher, me caresser le visage ou même effleurer ma main.

Dans ses moments là, je suis paniquée à l'idée d'un contact humain.

Je ne suis pas prête à vivre avec quelqu'un, ni lui, ni toi, ni un autre...

Je suis effraye à l'idée de me retrouver seule avec moi-même...

Parce que tu m'as appris que les sentiments, l'amour, n'étais pas plus fort que tout,

 que mourir ne suffisais pas à guérir de ces maux.


Et l'amitié alors?


 Mon soleil s est éclipsé tant pas lune est immensément tiraillée.
Plus de je t'aime ma puce et de G/Y
Je suis dans l'attente de savoir où est le mal.
Est-ce le tiens ma belle ou le miens qui nous à menée à terre?
Je ne comprend pas pourquoi tu n'es pas prête à avoir "cette" conversation,
si seulement je savais de laquelle tu voulais parler. 
Nous pensons à l'une et l'autre chaque jours,
ton copain me dit que tu va bien
pourtant tu ne veux ni me voir ni me parler pour le moment.

Octobre à toujours été un mois compliqué dans ta schizotète, 
Mais pourquoi me priver de toi pour mon anniversaire, 
tu me manques atrocement aussi, 
et j'espère sincèrement que notre relation est intacte,
qu'on va se retrouver et s'épauler,
que tu n'es pas trop dissocié 
pas comme moi autant paumé.
Sache que ton absence me fais mal et que j'attendrai de tout mon être ton retour, 
et que si tu as besoin de moi, je suis là.
Comme toujours, pour nous.
Parce que ma vie n'aurait pas eu cette saveur "rien à refaire" si tu n'avais pas été là.
Si tu n'avais pas comblé un vide en moi.




Je m'excuse à ceux qui ont été là pour moi quand je perdais pied cet été, 
pardonnez moi de ne pas vous donner de nouvelles tant elles sont mauvaises,
comprenez moi de m'être égarée,
je pense à vous chaque instant, parce que la réciprocité d'être sincères dans nos démarches était présente et est toujours là.


9/16/2017

Ecriture créative J-2

Hier soir j'étais dans la lune,
J'ai écrasé ma bonne étoile
en effectuant une marche arrière dans mes pensées

Chaque météorites impactant mon esprit
s'écrasent, en cratère, sur mon âme
Je ne suis qu'une comète de passage,
un astéroïde orbital
L'espace est immense où je suis,
perdue dans le néant de mes pensées
A la recherche d'une fusée pour décoller et m'évader 
des abysses spatiales de Cassiopée
Trouver mon soleil, mon idéal, ma clef.

9/11/2017

Des-fou-loir

Avant de critiquer les gens,
 de juger leurs réactions, 
Essayez de comprendre ce qui les à poussé à réagir ainsi.


On ne choisit pas sa vie, nous somme rangés dans des cases sociales,
des genres de musique, dirigés par la consommation, les effets de mode.
Même un marginal est classé dans la case inclassable ... 
La liberté est illusoire, on n'est même pas libre de mourir. 
La vie n'est pas un choix, la mort non plus.
Tu nais pauvre, t'as pas ce que tu mérite, ni les meilleures affaires de cours, 
ni les meilleures écoles, et ni les meilleurs camarades.
Tu nais handicapé, t'es pas égal aux valides.
La fraternité elle se résume derrière un écran par un like et un commentaire.
Je suis dépressive, mais expliquez moi comment ne pas l'être dans un monde pareil?
Les drogues illégales arrivent jusqu'à moi, pauvre jeune fille perdue, elles trouvent bien le chemins face à la non autorité qui soi disant protège les civils.
Et l'alcool on en parle des ravages? sur des millions de foyer, et c'est abordable à tous dans chaque commerce. Ah ouais sauf aux mineurs qui iront piocher dans le buffet à papa et maman.
Moi je dis juste que ma maladie avec les conséquences physique que ça a, 
c'est beaucoup mais rien à coté de ma souffrance mentale.
Et à la limite cela me rassure de ne pas être adapté à cette société corrompue.
Ce qui me rassure moins c'est de ne plus être adaptée à mes envies,
à mes attentes, à ma vie en général...

Alors souris à la vie et elle te sourira, pour tout ce qu'elle m'a pris, je ne la remercierais pas.


Et les fondations pourrisent...

Retour à Dijon demain, normalement.

Je ne suis pas pressée de rentrer. d'être confrontée à ma solitude, mes soucis de tout les jours, de mes réveils sans sens. Je n'arrive plus à contrôler mes émotions, à contenir mes angoisses.
Je me laisse submergée et portée par mon chagrin dans cette ville nauséabonde.
Il faudrait que je rebondisse mais j'ai plus de motivations à couler pour le coup...
je suis vide de sens,
remplie de sentiments divers et variés tordant mon âme dans les extrêmes de mes abysses ...



Un poison mélancolique coule dans mes veines.
Plus de raisons à prendre soin de moi, autant que la vie n'a pas pris soins
elle ne m'a guère  laissé de répit, et j'en suis épuisée...
Elle m'a foutu en l'air chaque repère que j'arrivais à me faire.
Mes fondations s'écroulent
Mes rêves ont pris la fuite.
Sans amour aujourd'hui, je n'ai que pour compagnie ma tristesse d'être la sans plus rien
sans ces liens qui me tenais debout,
sans ses bras pour me refugiée.



OFF STUDIO - Zazie "Je ne sais pas"



9/10/2017

Stand be me

On a tous une chanson en tête associé au regard qui nous élèves le plus,
les yeux dans les yeux si essentiel.
Une reprise m'a fais rêvasser aujourd'hui,
une mélodie un chouïa mélancolique qui m'a fait penser à lui

Stand be me Florence+The Machine

When the night has come
Quand la nuit est venue
And the land is dark
Et que la terre est sombre
And the moon is the only light we see
Et que la lune est la seule lumière que nous voyons
No, I won't be afraid
Non, je n'aurai pas peur
Oh, I won't be afraid
Oh, je n'aurai pas peur
Just as long as you stand
Tant que tu restes
Stand by me
Tu restes contre moi


So darling, darling
Stand by me
Oh, stand by me
Oh stand, stand by me, stand by me

If the sky that we look upon
Si le ciel que nous contemplons
Should tumble and fall
Devait dégringoler et tomber
Or the mountains should crumble in the sea
Ou si les montagnes devaient s'écrouler dans la mer
I won't cry, I won't cry
Je ne pleurerai pas, je ne pleurerai pas
No, I won't shed a tear
Non, je ne verserai pas une larme
Just as long as you stand
Tant que tu restes
Stand by me


Whenever you're in trouble
A chaque fois que tu es malheureuse
Won't you stand by me, oh stand by me
Pourquoi ne resterai-tu pas contre moi, oh reste contre moi



Ce dimanche fût long, mais
j'ai passé du temps avec ma meilleure amie au téléphone, un peu d'oxygène ...
J'ai mangé une mascotte au chocolat, un sandwich jambon/emmental,
un Trio trois choco, une gaufre de liège pour ce soir.



Ce moment où un être vous devient essentiel, savoir que l'on existe l'un pour l'autre, réellement et sincèrement, ressentir nos corps ne faisan qu'un, 
un seul et un unique tout.
J'ai la chance d'avoir rencontré presque 4 ame sœur d'e chacune des parties de moi, du cœur, de l'esprit, de la haine et de la mélancolie ...Des personnes qui font essentiellement ma vie, une partie de moi sans lesquelles ma vie serai bien pire...
Sans une d'entre elle, je m'écroulerai ou sol, 
si tu me quittais bêtement, plus aucun sens aujourd'hui.



ça a commencé comme ça

Po urtant J'essaie de reprendre pied, de ne pas angoisser à longueur de journée sans toi Pourtant J'essaie de ne pas me laisser...